Il s'agit d'un exercice d'écriture où des mots sont imposés. Libre à vous de les glisser dans votre texte dans l'ordre ou non, mais il faut que ça reste cohérent. Certains concours, comme le concours Oxfam donnent cette contrainte. Je me suis prêtée au jeu. Voici mon texte. Je vous dirais les mots imposés juste après. La deuxième contrainte qui m'était imposée, était que mon texte devait faire 600 mots environs. Il en fait 600 mots tout juste.
Elle se réveilla dans une petite forêt sèche. Autour d’elle, il n’y avait que du vert à perte de vue. Elle observa la végétation. Elle devait se trouver non loin de l’Afrique. Mais que lui arrivait-il ? La dernière chose dont elle se souvenait était d’avoir parlé avec ce devin qui lui faisait si peur. Il avait arraché une des plumes de ses ailes. Ses ailes ? Elle regarda dans son dos. Rien. Elle sentit une profonde angoisse monter en elle. Alors ce n’était pas qu’un mythe. En voulant protéger et enquêter sur la disparition de ses amis, elle était devenue à son tour un ange déchu. Comment cet homme pouvait-il avoir le pouvoir de chasser des anges du paradis ?
Elle sentit une douleur dans son
ventre et un grondement s’en échappa. Qu’était-ce ? Un filet de bave coula
le long de son menton. Elle salivait ? Peut être avait-elle faim ? C’était
bien la première fois qu’elle ressentait ce besoin. Et elle détestait cela. C’est
inconfortable, voire douloureux. Elle marcha un instant. Derrière la
végétation, il y avait une petite plage. Non loin, un crabe marchait de biais.
Comment l’attraper ? Et si jamais elle y arrivait, devrait-elle manger sa
chair crue ? Elle ne savait pas cuisiner un crabe, ni autre chose. Elle se
retrouvait démunie. Que ferait un humain dans sa situation. Où étaient ses amis ?
Comment s’en sortaient-ils ? Dégourdis comme il était, Paul serait sûrement
mort de faim dès le premier jour ! Si elle ne voulait pas que ce soit son
cas, il lui fallait agir. Elle ne pouvait se résigner à tuer un animal ?
Dans ce cas elle n’avait qu’à manger un végétal. Elle retourna dans la forêt.
Elle marcha un long moment. Finalement, elle sortit de nouveau de cette forêt
et se retrouva dans une sorte de quartier résidentiel. Mais il n’y avait ni
route, ni terre, ni barrière. Juste de l’herbe. Comme si quelqu’un avait acheté
un grand terrain et avait déposé des maisons dessus. Elle s’approcha. Sur la
fenêtre de l’une d’elle, fleurissait un géranium. Elles étaient donc habitées.
Un couple habillé de blanc s’approcha
d’elle en souriant :
- Bienvenu à toi mon amie. Nous t’attendions.
Ici, tu retrouveras tes congénères et vivras pour l’éternité.
- Je m’enfuirais, répliquai-je
avec humeur.
Ils éclatèrent de rire. Qu’avais-je
dit de si drôle ?
- Beaucoup on essayés avant toi,
mais nul n’a réussi. Choisis-toi une maison dans celles libre et fais comme
chez toi !
Ils se moquaient d’elle ? Ne
l’avaient-ils pas entendue ? Elle se mit à courir comme si elle avait le diable
après elle. Mais personne ne la poursuivait. Elle croisa en chemin certains de
ses amis. Ils semblaient vides, sans éclats. Ils se contentèrent de la regarder
passer sans réagir. Mais que leur avait-on fait ? Tous étaient vêtus de
blanc. Deux qui avaient l’air moins amorphes que les autres commentèrent son
geste.
- Encore une nouvelle qui pense
pouvoir s’enfuir d’ici.
- Encore une nouvelle qui se
trouvera bien déçue.
Elle refusait de les écouter
décider de sa vie. Elle sortirait de cet endroit ! Il n’y avait pas l’ombre
d’une barrière. Elle ne voyait pas ce qui pourrait l’arrêter !
Elle croisa un panneau « Lisez
mon verso » Ce qu’elle fit. « Attention à la paroi » Quoi ?
C’était vraiment un pays de fou !
PAF !
Elle venait de se cogner contre
une vitre qui était en fait la paroi d’un dôme de verre. Les anges et autres
indésirables du devin étaient bel et bien piégés. A vie.
Les mots imposés étaient donc...vert, Afrique, devin, déchue, crabe, crue et géranium. Les aviez-vous trouvés ?
Que pensez vous de mon texte ? Qu'auriez vous écrit avec cette même contrainte ?
Les mots imposés étaient donc...vert, Afrique, devin, déchue, crabe, crue et géranium. Les aviez-vous trouvés ?
Que pensez vous de mon texte ? Qu'auriez vous écrit avec cette même contrainte ?
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