lundi 20 août 2012

Le mystère du croissant doré

Le but de ce quatrième défi est de lutter contre la page blanche. Je dois donc écrire une fiction éclair à partir de ce titre. Peu importe la cohérence, ou l'histoire, le but est d'écrire pendant cinq minutes sans lever les doigts du clavier. C'est parti ?

Je m'étais levé ce matin là avec cette phrase en tête "Le mystère du croissant doré". Qu'est ce que cela signifiait ? S'agissait-il d'un délire que j'aurais pu avoir en rêve ? Ou mon estomac me suggérait-il mon petit déjeuner ? Il fallait dans tous les cas que je creuse cette idée. Je me levai et me préparai à aller au travail. En prenant mes toats pour le petit déjeuner, je lisais le journal. La Une me sauta aux yeux "Le mystère du croissant doré". Un bijoux d'une grande valeur avait été volé dans le coffre d'une banque. Il avait une forme de croissant, était en or et incrusté de diverses pierres précieuses.
Une fois arrivé au travail, l'un de mes collègues me pointa le bureau du boss du doigt. Il voulait me voir. A peine étais-je entré qu'il m'avait mit l'article que j'avais lu ce matin sous le nez. Il me reprocha de ne pas être déjà sur l'enquête, d'avoir osé dormir cette nuit. Pourquoi le criminel n'était-il pas déjà dans nos cellules ? Parce que tout comme lui, mon corps me réclamait un quota d'heures de sommeil.
Je sorti et allai directement sur la scène de crime. Pas d'empreinte, pas de preuve, même infime. On ignorait comment il était entré, comment il était sorti. Tout ce que l'on savait, c'était que lorsque Madame Delfino était venu ce matin là et qu'elle avait réclamé à voir sa broche, elle n'était pas dans le coffre. Elle n'avait pas écrit sur le registre avoir retiré le bijoux du coffre. Selon moi, c'était un employer qui avait fait le coup. Le petit là bas, me semblait bien suspect. Il restait à l'écart, refusait de me regarder dans les yeux. Je n'eus qu'à l'intimider pour qu'il me balance le directeur de la banque. Ce dernier lui avait demandé de voler certains objets de valeur qu'on ne réclamait jamais afin de couvrir des dettes et d'éviter la faillite. Affaire classée.

Bon, ça fait six minutes. Qu'en pensez vous ?

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